07/09/2021
Tarzanide n° 515
BEL MON DO
« A BOUT
DE
SOUFFLE »
Et cette fois c’est pour de vrai
15:19 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Media, People, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : belmondo, a bout de souffle j-l godard, cinéma, bar zing de montluçon, tarzanide du grenier
05/07/2021
Tazanides n° 503
ZEMBLA
De provenance italienne ZEMBLA n’est qu’un clone de Lord Greystoke allias TARZAN, clone apparut en 1963 chez l’Editeur Lug logé dans l’ancienne capitale des gaulois romanisés : Lyon.
Il est habituel de signaler que ce ZEMBLA fut d’abord inventé par Marcel Navarro pour concurrencer un autre tarzanide qui l’avait précédé dès l’année 1958 : AKIM. Ce même AKIM ayant profité de la disparition de l’hebdomadaire TARZAN édité par l’italien Del Duca . Zembla devait disparaître à son tour en 2003.
Comparé à d’autres Tarzanides, ce ZEMBLA possède une particularité devenue rare chez les émules de TARZAN : son pagne en peau de fauve est suspendu à une bretelle passée sur l’épaule gauche. C’est en cela l’influence des premières images BD présentant le héros inventé par E. R. Burroughs.
Rex Maxon, 1931 Harold Foster, 1932
Mais le plus singulier dans les aventurlures de ce ZEMBLA c’est la présence d’un personnage coiffé d’un chapeau haut de forme, personnage nommé Rasmus et qui est, à l’évidence une caricature de … MANDRAKE. On ne présente plus ce célèbre magicien créé en 1934 par Lee Falk et Phil Devis.
Mandrake sa parodie Mandrake le vrai de vrai
Doc Jivaro ne se sent pas mauvaise conscience d’interrompre ici, subitement, ce commentaire à propos d’un des Tarzanides qui fut l'un des plus populaires en raison même de la facilité des scénarios ainsi que de la banalité fréquente du graphisme.
Doc Jivaro
15:54 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zembla, tarzan, lee falk, phil devis, éditions lug, marcel navarro, akim, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro
20/06/2021
Tarzanide n° 502
Le concombre pas masqué
N’ayant que peu fréquenté Le Concombre Masqué, Doc Jivaro n’en tient aucun commentaire pour l’instant. Il préfère évoquer l’existence BD d’un personnage dont le nom est identique à celui du cucurbitacée. Ce personnage est un grand garçon dessiné d’une façon humoristique dans le bimensuel de petit format PIPO, celui-ci de provenance italienne et réédité par les Éditions Françaises LUG. On sait que Mussolini encouragea la production d’illustrés transalpins parmi lesquels celui doté d’une réputation fasciste par ses adversaires politiques : un fameux DICK FULMINE qui fut également publié en France mais rebaptisé ALAIN LAFOUDRE.
Comme le prouve les deux couvertures ci-dessus, concombre est souvent accompagné d’une sorte d’avatar à physionomie humaine mais doté d’un corps en forme de long tube élastique, d’où son nom : Elastoc. Un spécimen utile dans diverses situations : servir de tuyau d’arrosage ou encore de corde de rappel pour l’alpinisme.
Doc Jivaro avait bien déserté le monde de la Bédé lorsque le bimensuel PIPO commençait d’obtenir du succès dans le pays de Mendés France.
Je venais de réussir le concours d’entrée à l’école de la rue des Conches, celle-ci tracée perpendiculaire au square Wilson. Une lointaine cousine âgée d’une trentaine d’années habituée du dancing Le Lion D’Or emmenait mes treize, quatorze ans, quelques fois dans les cinémas « interdits aux moins de seize ans ».
- C’est bien que tu ais réussi ce concours, me disait-elle, tu vas pouvoir devenir instituteur et, en continuant, tu pourras être professeur.
C’était la totale, quoi ! Mais en attendant d’écouler toute ma vie sur l’estrade d’une école, je devais participer à l’épuisement des ressources en lait de vache devenues surabondantes, disait-on. Une idée sociale de Mendès France. Alors à l’heure de la récréation du matin c’était la course, la ruée en direction des bidons de lolo livrés dans une camionnette. C’est ainsi que nous retournions en classe le ventre gonflé. Le jeu suivant pendant le cours de mathématiques, pouvait consister à savoir lequel d’entre-nous réussirait à gagner le concours de rôts.
Au risque de bloquer deux heures de colle le jeudi. Oui : c’était le jeudi qui nous libérait et non pas le mercredi d’à présent.
Doc Jivaro
15:36 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pipo, editions lug 1956, mendès france, le concombre masqué, bandes dessinées de collection, doc jivaro, tarzanide du grenier
20/02/2021
Tarzanides n° 484
Babinet à raison : nous inviter à reparler de cette triplée d’aigrefins groupés sous l’appellation quasi proverbiale de PIEDS NICKELÉS, ne peut que nous redonner de la pêche. D'autant qu'en ce moment l'éditeur Hachette rediffuse les aventurlures des trois lascars contemporains du Charlot de Chaplin et de Lord Greystoke de Burroughs, rediffusion qui va de 1908 à 2006.
Forton en fut le créateur mais pour des générations de lecteurs, si vous questionnez : " quel en est le dessinateur ?" beaucoup nommeront PELLOS. Quant aux scénaristes, l'art longtemps ingrat de la BD, nous incite à négliger leur existence.
La bande dessinée fut longtemps composée de récits « à suivre ». C'était même ce qui la particularisait (ce n'est plus du tout son mode d'existence aujourd'hui). La publication des journaux était donc périodique, le plus souvent hebdomadaire ou mensuelle, et beaucoup de maisons d'éditions pas forcément sérieuses n'avaient qu'une existence éphémère. Les histoires racontées n'étaient pas toujours imprimées en prévision de leur fin, ce qui permettait des modifications improvisées : le dessinateur pouvait alors fournir à l'éditeur une planche BD du journal sans vraiment prendre en compte ce que serait le contenu de sa prochaine livraison. Il m’arriva de connaître un bédéiste qui voyageait dans un camping-car et adressait par les P.T.T, semaine après semaine, sa planche réalisée. Mais alors, attention aux retards causés par des grèves SNCF ! Ma génération Classe 1942 a connu une époque où, parfois, on pouvait lire au bas d'une page l'annonce suivante : Chers petits amis nous nous excusons de l'absence cette semaine de votre héros favori, absence due à un mouvement social dans les Services Publics. « Mouvement social » ? Tu parles ! C'était un des sabotages communistes pendant 1947 que les historiens surnomment « l'année terrible ». Mais survenait aussi l'accident individuel. Ainsi, dans la Nouvelle Formule du n° 47 de ZORRO troisième trimestre de l'année 1953, l'encart suivant :
Le collectionneur doit remarquer que PELLOS travailla quasiment de façon ininterrompu pour le magazine ZORRO mais sans jamais faire éditer dans ce même ZORRO du 22 rue Bergère, les Pieds Nickelés, qu'il dessinait également mais pour la S.P.E qui en détenait seule les droits de publication par la famille des Offenstadt.
Doc Jivaro
19:26 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : les pieds nickelés, pellos, famille offenstadt frères, spe, zorro, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
16/02/2021
Tarzanides n° 483
DAVID COPPERFIELD
Abonné AMAZON (Prime Vidéo) vous regardez sinon appréciez une énième variante filmée du roman rédigé par Charles Dickens en 1850 : DAVID COPPERFIELD.
Pour ma part je me comptais dans ma huitième année lorsque j'approchais pour la première fois ce personnage plus ou moins autobiographique ; mais c'était dans une interprétation simplifiée sous forme de bandes dessinées. Celles-ci éditées chaque mardi dans le magazine TARZAN.
Le récit débutait dans le n° 101 d'août 1948 pour s'achever dans le 126 de février 1949. Les planches d'origine étaient dessinées dans un petit format dit "de poche" que j'attribuai d'abord à un graphiste anglais mais qui venait d'outre-Atlantique, made in USA, d'après ce que précise Michel Denni en nommant Henry Carl Kiefer.
Toutefois ce n'est que plus tard, en 1951 que je connus ce DAVID COPPERFIELD dans sa version en images. J'entrais alors dans la classe scolaire dirigée par le camarade instituteur SERVAN : camarade, oui, puisqu'il militait communiste-stalinien, à ce que nous disait mon père. SERVAN nous avait d'ailleurs tous accueillis par les paroles suivantes : "Avec moi, vous apprendrez à mettre de la couleur sur le dessin d'une flamme de bougie mais vous devrez être sérieux comme au régiment". Et il avait dit ça en retroussant ses manches de chemise comme s'il allait jouer à la pétanque après avoir débuté sa vie en jouant aux billes comme nous autres à notre tour.
Le dessin, ça ne me faisait pas peur. Le premier jour de ma rentrée dans la classe de Madame Lesage, c'est à dire dans la classe des petits quittant l'école maternelle, je m'étais fait remarquer sans l'avoir cherché.
- Ce matin vous voyez qu'il pleut. Alors dessinez une personne sous la pluie.
Le dessin était la première prise de contact : dessiner une lettre de l'alphabet, dessiner un chiffre de l'arithmétique. Avec l'aide de bouts de branches coupés à la même taille : les buchettes. Je ne sais plus comment j'avais tracé un petit bonhomme courbé sous les gouttes d'eau. L'institutrice s'empara de ma feuille de papier pour la montrer à un groupe de bonhommes en blouse grise faisant l'aller-retour dans la cour de récréation : Regardez le chef-d’œuvre qu'on m'a fait !
Ce n'est que des années plus tard que je dus prendre conscience que malgré mes efforts je ne réussissais toujours pas à devenir un deuxième Michael Ange.
- Tu sais, je ne suis pas contente, m'avait dit ma mère : TON dessin dont TA Madame Lesage m'a parlé, elle l'a gardé.
Quelques-unes des situations vécues par DAVID COPPERFIELD amusaient beaucoup mon enfance et j'étais loin de prévoir qu'elles allaient prochainement être interdites dans mes journaux de jeunesse par une vilaine Loi datée 1949.
Doc Jivaro
17:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : :david copperfield, charles dickens, école voltaire, instituteur servan, michel denni, henry carl kiefer, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
06/02/2021
Tarzanides n° 482
Histoire d'eau
Alors, comme ça, Babinet, adresse en pleine nuit, à 0 H 23 un message animé à Doc Jivaro, comme quoi la Librairie-Musée BD d'Angoulême vient d'être envahie par des flots indisciplinés ?
Une manière de rappeler que les histoires d'inondations sont récurrentes dans les journaux où s'agitent les petits et grands Mickey. Un exemple parmi tant d'autres que je retrouve dans un hebdo d'octobre 1977, hebdo par lequel l'équipe à Charlie, Cavanna en tête, essayait de recommencer à leur profit un grand format de parution ( 290 X 430 cm). Tout un attroupement de dessinateurs et scénaristes parmi lesquels Tardi, Petillon, Dimitri, Hugot, etc, sans oublier deux vieux de la vieille : Jacovitti et Chester Gould.
Et voici de Chester Gould un fragment isolé de l'un des plus célèbres personnages BD américain : DICK TRACY. Une inondation mettant aux prises une jolie fille aveugle et ses deux jeunes frères agitent toute une suite de pages sur lesquelles on ne peut regretter qu'une accumulation d'images apetissées dans cette version française.
Doc Jivaro ne détient que 43 numéros de cette collection, ce qui en constitue presque la totalité puisque ce titre ne répondit pas à la prétention de ses fondateurs, si je me souviens bien.
Ne croyez surtout pas que je fais de la rétention quant à parler si peu de Dick Tracy : je me prépare à de plus longs commentaires sur ses qualités graphiques autant que documentaires.
Doc Jivaro
18:28 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Musées, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dick tracy, jacovitti, tardi, petillon, dimitri, hugot, musée bd d'angoulême, inondations angoulême, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon